Les températures baissent, la chaleur laisse petit à petit place aux fraîcheurs de l’hiver. En cette période de l’année, les esprits se tournent déjà vers Noël. Partout en France, les domaines skiables se préparent à l’arrivée de vagues successives de touristes qui viendront prochainement dévaler les pentes des montagnes françaises. L’occasion pour les Domaines Skiables de France de faire un bilan de la saison précédente.
La France, sur le podium du ski mondial
Réputée pour ses nombreux massifs montagneux, la France attire chaque année des millions de skieurs, devenant même la deuxième destination mondiale pour le ski. Lors de la saison 2023-2024, 51,9 millions de journées-skieurs ont été vendues par les stations françaises, soit une augmentation de 2 % par rapport à l’année précédente.
Un chiffre record qui place la France juste derrière les États-Unis (60,4 millions de journées-skieurs vendues) mais devant l’Autriche (50,1 millions de journées-skieurs vendues). Ce résultat s’explique par la qualité des stations françaises mais également par leur attractivité.
En effet, le forfait français est le moins cher au monde. Par rapport à ses voisins européens, un forfait en France vous coûtera 11 % moins cher qu’en Autriche et jusqu’à 17 % moins cher que dans les stations suisses.
Une attractivité boostée par les Alpes
Parmi les chaînes de montagnes françaises, les Alpes sont celles qui attirent le plus de touristes. À elles seules, la Savoie et la Haute-Savoie représentent 64 % des journées-skieurs vendues. À titre de comparaison, les Pyrénées représentent seulement 8 %. Le Jura et les Vosges accaparent respectivement 1,2 % et 1,3 % des parts de marché en journées-skieurs.
Au total, la recette des domaines skiables en France s’élevaient à 1,45 milliards d’euros en 2024.
120 000 personnes vivent du ski en France
Toutes dépenses confondues chaque hiver, 10 milliards d’euros sont dépensés en station par les touristes. Une manne financière importante qui bénéficie aussi bien aux remontées mécaniques qu’aux entreprises qui gravitent autour. En moyenne, pour 1 euro déboursé en forfait, 6 euros supplémentaires sont dépensés par le client en station.
Commerces, hébergements, services en station… Plus de 120 000 emplois dépendent de l’ouverture du domaine skiable. Parmi ces emplois, la grande majorité, 90 000, se trouve dans les Alpes du Sud. À titre de comparaison, 10 000 emplois induits en station se situent dans les Pyrénées.
Outre ces emplois induits, 18 500 emplois sont directement liés aux domaines skiables, qu’ils soient permanents ou saisonniers. 78 % des emplois directs sont d’ailleurs saisonniers, seuls 22 % des salariés sont permanents.
Les employés sont fidèles à leur poste chaque année, avec une ancienneté moyenne des saisonniers de 10 ans et celle des permanents atteignant 15 ans.
Un développement durable des domaines skiables
Malgré l’attractivité des domaines skiables en France, le réchauffement climatique pourrait bien gâcher la fête. Avec la hausse des températures, la neige se fait de plus en plus attendre. Pour retarder au maximum le réchauffement climatique, les stations ont également un rôle à jouer.
En 2020, l’ensemble des opérateurs de remontées mécaniques et des domaines skiables en France a adopté une feuille de route environnementale. Parmi ces éco-engagements, les domaines skiables visent la neutralité carbone à l’horizon 2037.