Les Présidents des Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Sud, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, ont exprimé leur volonté d'organiser des Jeux olympiques d'hiver sur l'ensemble des Alpes en 2030.
Après le succès des Jeux Olympiques de Paris en 2024, la France se tourne désormais vers une nouvelle ambition : les Jeux olympiques d’hiver de 2030. Dans un geste de collaboration sans précédent, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont annoncé leur intention de présenter une candidature commune pour accueillir cet événement d’envergure.
Une candidature commune essentielle pour réussir dans cette compétition internationale
Cette décision fait suite à un rapprochement entre les deux régions et les comités olympique et paralympique français, tous déterminés à faire des JO d’hiver 2030 un symbole de durabilité et de respect de l’environnement.
« Pour 2030, c’est assez fort qu’on porte ce message d’union des Alpes françaises. Nous avons une ambition commune : faire les premiers JO d’hiver durables. Être les premiers à apporter la démonstration qu’on peut porter de grands projets fédérateurs en respectant nos montagnes » a expliqué Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
« C’est la pertinence de la candidature lancée par la Région Sud qui se voit retenue, rejointe par Auvergne-Rhône-Alpes. Je m’en réjouis pour notre Métropole, ses stations de ski et ses vallées, 15 ans après la candidature de 2018 que j’avais portée pour les JO d’hiver » a annoncé Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole.
Les dirigeants du mouvement olympique français, David Lappartient et Marie-Amélie Le Fur, ont officiellement officialisé cette démarche, exprimant leur conviction que l’union des régions alpines peut porter une ambition olympique collective, tournée vers l’avenir.
Le choix d’une candidature commune a également été motivé par le désir de se conformer aux nouvelles directives du Comité international olympique (CIO) qui met l’accent sur la durabilité environnementale. Les régions françaises entendent relever ce défi en proposant un modèle de Jeux Olympiques d’hiver neutre en carbone dès 2030. En utilisant intelligemment les infrastructures existantes, héritées notamment des Jeux d’Albertville en 1992, la France souhaite ainsi réduire les coûts d’organisation tout en favorisant l’efficacité et la préservation de l’environnement.
La candidature française n’a pas seulement le soutien des comités olympique et paralympique, mais aussi celui d’éminents athlètes comme Guy Drut et Martin Fourcade.
Tous reconnaissent l’importance d’une candidature unie pour maximiser les chances de succès face à une concurrence internationale sérieuse, notamment de la part de la Suède, de Salt Lake City et de Sapporo.
La France entend faire valoir sa vision moderne et durable des Jeux olympiques d’hiver. Si la candidature est retenue, cela marquerait la quatrième fois que la France accueille les Jeux d’hiver, confirmant son expertise et son savoir-faire dans l’organisation de grands événements sportifs internationaux.