Nîmes :  « Osez Entreprendre », un tremplin pour les futurs entrepreneurs

« Il y a une réelle envie de créer sa propre entreprise, mais c’est souvent un parcours du combattant », a rappelé Frank Proust, président de Nîmes Métropole, lors du salon “Osez Entreprendre ». 

« Les trois premières années sont souvent les plus difficiles, c’est pourquoi l’accompagnement et le conseil sont primordiaux. » a t-il ajouté. 

Cette deuxième édition du salon a ainsi permis aux créateurs de se renseigner sur les multiples aspects de la gestion d’entreprise, qu’il s’agisse de questions juridiques, financières, ou administratives.

Avec une approche pragmatique, le salon vise à rendre l’entrepreneuriat plus accessible. Olivier Fabregoul, Vice-président de Nîmes Métropole en charge du développement économique, a souligné l’intérêt de cette rencontre : « Dans un même lieu, c’est un gain de temps incroyable. Vous trouvez tous les éléments pour entreprendre une nouvelle activité, que ce soit sur le plan juridique, financier, ou pour finaliser vos idées. »

Parmi les acteurs présents, l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique) a expliqué son rôle pour les porteurs de projets atypiques ou rejetés par les banques. « Ce qui est décisif pour nous, c’est que les personnes soient sérieuses, motivées, et compétentes », a précisé Michel Flaisler, ambassadeur de l’ADIE dans le Gard. L’organisme, spécialiste des microcrédits, propose aussi un suivi personnalisé en matière de marketing et de gestion.

Le salon a également accueilli des professionnels du droit, comme Patricia Garcia, avocate au barreau de Nîmes. Son objectif : rassurer et informer. « Nous aidons les porteurs de projet à passer d’un statut individuel à un statut en société, en expliquant les avantages et les inconvénients. Souvent, il y a une peur psychologique à franchir ce cap, et notre rôle est aussi d’encourager moralement. »

Pour les porteurs de projets présents, comme Christophe et Maximilien, le salon a été l’occasion de clarifier leurs démarches. Christophe, en reconversion professionnelle après une carrière dans le jardinage, est venu « pour faire les démarches nécessaires » afin de se lancer en auto-entrepreneur. 

Maximilien, quant à lui, envisage de devenir assistant administratif indépendant. « L’avantage de ce salon, c’est que je peux rencontrer tous les acteurs d’un coup, que ce soit l’URSSAF, les impôts ou France Travail. Ça me permet de gagner du temps et d’avancer sereinement dans mon projet. »

“Osez Entreprendre” se distingue ainsi par son approche collaborative et bienveillante. Comme l’a affirmé Olivier Fabregoul : « Ce salon permet de se donner les moyens de passer le cap. Oser, c’est fondamental. On a le droit de rater et de recommencer. » Pour tous ces futurs entrepreneurs, le soutien proposé lors de cette matinée apparaît comme un véritable tremplin.