Patrice GENTIÉ, Président du conseil d’administration du Crédit Agricole Aquitaine et Marc DIDIER, Président du conseil d’administration de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, Olivier CONSTANTIN, Directeur Général du Crédit Agricole Aquitaine et Paul CARITE, Directeur Général de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ont officialisé la nouvelle coopération des deux caisses régionales dans le domaine des énergies renouvelables.
L’événement s’est déroulé sur le site de la Bergerie du Tilh, une exploitation agricole à Artigueloutan dans les Pyrénées-Atlantiques, que les équipes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne Energies Nouvelles (CAPGEN) ont accompagné pour le développement et l’installation de sa centrale photovoltaïque.
À l’heure où la transition énergétique est devenue une impérieuse nécessité, en unissant leurs forces et leurs singularités, les deux Caisses régionales affirment leur ambition de devenir un acteur majeur dans le développement et l’exploitation de projets de production d’énergies nouvelles. Cette volonté s’inscrit pleinement dans les objectifs du projet sociétal du Groupe Crédit Agricole.
À ce titre, les caisses régionales se sont structurées pour impulser la transition énergétique sur leurs territoires (Gironde/Lot-et-Garonne/Landes et Pyrénées-Atlantiques/Hautes-Pyrénées/Gers) et accompagner l’ensemble de leurs clients (professionnels, agriculteurs, entreprises, collectivités) dans cette transition.
Cette coopération a pour ambition le développement d’infrastructures de production d’énergie photovoltaïque (toitures, ombrières, agrivoltaisme, sol, …) sur leur propre foncier d’une part, mais également sur les surfaces disponibles chez leurs clients qui ne souhaitent pas porter l’endettement eux-mêmes ou qui souhaitent s’associer avec un partenaire de confiance.
Au travers de cette coopération, les deux caisses régionales entendent devenir le producteur d’énergie verte de référence, en apportant des solutions énergétiques locales à des coûts maîtrisés. Et, contribuer ainsi au retour à la souveraineté énergétique des territoires.
Pour cela, les Caisses régionales ont constitué des équipes d’experts en transitions énergétiques qui, aux côtés des conseillers bancaires, réalisent un diagnostic d’implantation et de dimensionnement des centrales solaires, en étudiant les coûts d’installation et d’exploitation. Sur la base de cette étude, les clients ont alors le choix entre un portage propre du projet, avec un financement par un prêt bancaire, ou une location de toiture auprès de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne Energies Nouvelles (CAPGEN).
140 centrales par an en tiers développement
Cette nouvelle coopération se traduit par le déploiement sur le territoire du Crédit Agricole Aquitaine de l’offre de tiers-développement de centrales photovoltaïques, créée et commercialisée depuis 14 ans par Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.
Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a en effet créé sa filiale CAPG Energies Nouvelles en 2009, première entité au sein du groupe Crédit Agricole à assurer des activités de développement de projets et d’exploitation de parcs d’Energies Renouvelables (photovoltaïque et hydroélectrique) en propre et en toute autonomie. A ce jour CAPGEN détient et exploite 1528 centrales produisant l’équivalent de la consommation de plus de 420 000 habitants, (soit environ la population du Béarn ou la population du Gers et des Hautes-Pyrénées réunies).
Avec cette coopération, les deux caisses régionales escomptent accroître ce parc de premier plan, en développant sur leurs territoires près de 140 centrales photovoltaïques par an en tiers développement. C’est une forte contribution au développement des énergies renouvelables qui permettra de produire l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de près de 17 000 habitants supplémentaires chaque année.
L’accélération de la création de centrales en tiers développement s’inscrit dans une politique plus globale de développement des Energies Renouvelables sur les territoires des deux caisses régionales. Cette ambition prévoit également de faciliter et amplifier le financement de projets sur l’ensemble des marchés.
Sur son territoire, Crédit Agricole Aquitaine s’engage ainsi dans la production d‘énergies renouvelables avec un acteur expérimenté. Crédit Agricole Pyrénées Gascogne conforte quant à lui, sa position de pionnier dans le domaine des énergies renouvelables depuis 2009 et met à disposition ses expertises au service du groupe Crédit Agricole.
« Notre ambition est de devenir un acteur majeur dans le développement de projets de production d’énergies renouvelables, c’est là tout le sens de notre mission d’utilité au territoire pour les générations futures. » a indiqué Paul CARITE, Directeur Général de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne
« Cela ne fait aucun doute, il faut sortir des énergies fossiles, qui contribuent au réchauffement climatique. Par cette coopération le Crédit Agricole Aquitaine a l’ambition d’accélérer l’avènement des énergies renouvelables et non carbonées et impulser la transition énergétique de toute la société. » a ajouté Olivier CONSTANTIN, Directeur Général du Crédit Agricole Aquitaine
Coup de projecteur sur la Bergerie du Tilh : un séchoir à fourrage couplé à une centrale photovoltaïque
Régis JUNQUA est à la tête de son exploitation agricole, la Bergerie du Tilh à Artigueloutan, depuis 2017. Il travaille 62 ha de prairies et de maïs, soja et orge et élève des porcs de race gasconne, des canards et un troupeau de 300 brebis destinées à la transformation laitière en vente directe. La Bergerie du Tilh propose également une boutique à la ferme avec les produits de la ferme et d’autres producteurs.
L’installation photovoltaïque s’appuie sur une technologie hybride qui permet de produire de l’électricité et de la chaleur. Les panneaux solaires photovoltaïques produisent de l’électricité et disposés de façon spécifique en toiture, permettent de récupérer l’air chaud ainsi capté, à des fins de séchage d’une matière humide (foin/plaquettes bois/déchets/céréales/…). A la Bergerie du Tilh, l’installation est destinée à sécher du fourrage.
L’utilité du séchoir à fourrage :
– Extension de la durée de la campagne de récolte fourragère et en quantité supérieure (plusieurs coupes par an)
– Réduction de l’exposition aux contraintes météo : le foin ne sèche pas sur le champ
– Amélioration de la qualité des fourrages, de la santé des animaux et de la qualité du lait
– Réduction des intrants et amélioration de l’autonomie de la ferme
– Réduction de la mécanisation et des coûts de production
L’installation en quelques chiffres :