Toulouse : Selon l’Agence d’attractivité économique, Toulouse Métropole a accueilli 36 entreprises pour 800 emplois en 2022. Un record

À l’image des campus qui se développent autour de Toulouse, tels Aérospace à Montaudran, spécialisé dans l’aéronautique et le spatial, celui de la santé du futur autour de l’Oncopole. Et ceux à venir :  à Francazal sur les mobilités innovantes et décarbonées et le campus de Matabiau dédié au numérique, à l’intelligence artificielle et à la cybersécurité. 

Sans oublier le pole évènementiel autour du Meett. Le Parc des expositions et centre de conventions de la métropole fait figure de « vaisseau amiral »: 75 événements s’y sont déroulés l’an dernier au et 90 sont prévus cette année. 

C’est le temps fort de l’année : la coupe du Monde de rugby. Cinq matches se joueront à Toulouse à l’automne. Tous ceux (et ils sont nombreux) qui n’ont pas pu avoir de places pourront suivre les retransmissions depuis le village rugby qui sera installé à la prairie des Filtres.

Même s’ils ne jouent pas, les Anglais sont les premiers à réserver des hôtels à Toulouse, suivis des Japonais.

La clientèle loisirs gagne du terrain passant de 30 à 36 %, sur les 4,6 millions de visiteurs au total (contre 4M en 2021). La majorité restant les déplacements professionnels.

Les sites touristique ont été visités par 2,9 millions de personnes l’an dernier, soit presque autant qu’en 2019, qui en comptait 3 millions. La basilique Saint-Sernin est toujours la grande favorite avec 645 400 visites, suivie de la cité de l’Espace (424 000).

Parmi les grandes expositions qui ont jalonné 2022, Francis Grass, adjoint à la Culture, cite le passage à Toulouse de La Dame à la Licorne et Niki de Saint Phalle (toujours aux Abattoirs jusqu’au 5 mars). En 2023 une expo Giacometti se profile.

Ce n’est pas cette année encore que le musée des Augustins rouvrira ses portes. Il les a fermées en mai 2019 pour bâtir une nouvelle entrée mais c’était sans compter sur les fouilles archéologiques…Une chapelle du XVI et une apothicairerie dormaient là. « On vient d’avoir l’autorisation de démarrer les travaux », annonce Francis Grass. 

Enfin, les Toulousains se sont réappropriés la Grave dont ils observent le dôme depuis toujours en se promenant le long des quais. La chapelle se visite depuis septembre dernier et le réfectoire est devenu un lieu d’expositions. Tous deux sont ouverts du jeudi au dimanche. « On est saturé de visites ! », assure l’adjoint.