Réunies ce 9 février à la Gare Numérique de Carpentras dans le Vaucluse, les Communautés d’Agglomération Grand Avignon, Ventoux Comtat Venaison, Sorgues du Comtat, et les Communautés de communes Luberon Monts de Vaucluse, Pays des Sorgues Monts de Vaucluse et Gard Rhodanien ont présenté une application pour le covoiturage du quotidien proposée à près de 480.000 habitants du territoire. Un exemple parmi tant d’autres projets émanant de la Conférence des territoires qui réunit 8 EPCI du Vaucluse et du Gard rhodanien. Reportage.
Depuis plus d’un an, 8 EPCI du Vaucluse et du Gard Rhodanien travaillent ensemble pour gagner en efficacité et améliorer les conditions de vie des habitants, notamment sur les sujets du traitement des déchets, de la prévention des inondations ou encore des mobilités alternatives. Dans un souci de proximité, de pragmatisme et de solidarité, ces collectivités ont donc créé un espace d’échanges nommé « Conférence des territoires ».
Sans structure porteuse (ni syndicat mixte, ni association), celle-ci rassemble tous les acteurs intéressés pour conduire des actions concrètes. En matière de mobilité, par exemple, une première opération vient d’être lancée afin de faciliter le covoiturage.
BlaBlaCar Daily et les Agglomérations financent vos covoiturages
Les Communautés d’Agglomération Grand Avignon, Ventoux Comtat Venaissin, Les Sorgues du Comtat, et les Communautés de communes Luberon Monts de Vaucluse, Pays des Sorgues Monts de Vaucluse et Gard Rhodanien ont présenté, ce 9 février à la Gare numérique de Carpentras, une application pour le covoiturage du quotidien proposée aux 480 000 habitants du Vaucluse et du Gard.
Destiné à mettre en relation les passagers et les conducteurs effectuant les mêmes trajets, BlaBlaCar Daily est un outil numérique basée sur une participation financière incitative des intercommunalités concernées. Les conducteurs sont rémunérés à chaque passager transporté dans le périmètre des 6 intercommunalités du bassin de vie d’Avignon et peuvent bénéficier de 100 € de prime covoiturage de l’Etat.
Le montant de la prise en charge financière varie en fonction des distances parcourues : d’un euro par passager transporté entre 2 et 10 kilomètres, à deux euros par passager transporté au-delà de 20 kilomètres. À noter que les trajets pris en charge ne se limitent pas aux trajets domicile-travail, mais concernent également ceux du quotidien (courses, loisirs, vacances…).
Afin de garantir la participation financière aux trajets effectués avec BlaBlaCar Daily, chaque intercommunalité participante a voté un financement : 70000 euros pour le Grand Avignon, 50000 euros pour Ventoux Comtat Venaissin, 40000 euros pour Les Sorgues du Comtat, 40000 euros pour le Gard rhodanien, 30000 euros pour Luberon Monts de Vaucluse, et 30000 euros également pour les Pays de Sorgues Monts de Vaucluse.
Pour plus d’informations sur l’application, rendez-vous sur ce lien : https://blablacardaily.com/
D’autres projets à venir
Cette première action en appellera d’autres, dont une gestion écologique et optimisée des déchets, ou encore la candidature commune au projet national de Service Express Régional Métropolitain (SERM) pour renforcer les dessertes de l’étoile ferroviaire, en lien avec la Ville d’Avignon.
« C’est toujours ensemble qu’on sera les plus forts, lance Joël GUIN, Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon. C’est mon slogan ! Je l’ai cultivé à travers le rugby et dans tous les secteurs de vie de l’individu, c’est ça qu’il faut penser. »
« On ne veut pas faire une Métropole, ni un Département bis car ça n’aurait aucun sens, assure Christian GROS, Président de la Communauté d’Agglomération Les Sorgues du Comtat. Nous voulons faire des économies d’échelle pour que cela coûte moins cher à nos communautés. Mettre du rationnel : c’est ça notre objectif. »
« C’est important de mutualiser nos moyens en bonne intelligence, complète Jacqueline BOUYAC, Présidente de la Communauté d’Agglomération Ventoux Comtat Venaissin. Tout ce que nous faisons en tant que présidents d’intercommunalités, ce sont des interventions qui ne coûtent rien au contribuable. Et je trouve que c’est très raisonnable d’arriver à travailler dans cette logique. »