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redaction
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Samedi 23 Novembre 2024 à 09:00

Baisse de fréquentation et des commandes, problèmes de trésorerie, inflation, les inquiétudes des très petites entreprises (TPE) de Nouvelle-Aquitaine sont multiples. Au cours du premier semestre 2024, les voyants des TPE ne sont pas forcément au verts. Une enquête réalisée auprès des adhérents des organismes de gestion agrée (OGA) de Nouvelle-Aquitaine permet d’en savoir un peu plus sur l’état de santé de ces TPE vitales pour l’économie locale et nationale

Une baisse du niveau d’activité qui se confirme

Au premier semestre 2024, 44% des TPE enregistrent une baisse de leur activité par rapport au premier semestre 2023. 42% d’entre elles enregistrent une activité stabilisée et seule 14 % des TPE voit leur niveau d’activité augmenter. Une baisse qui a un prix : parmi ces entreprises, 10% d’entre elles ont observé une baisse de leur chiffres d’affaires de 30 à 50% et 3% des TPE voient même leur chiffre d’affaires baisser de plus de 50 %.

Une baisse d’activité liée à une baisse de la consommation des clients. Parmi les TPE, plus de 60% d’entre elles craignent que la baisse de la clientèle se poursuive. Si la hausse des prix des matières premières, des marchandises et des charges externes (énergie, carburant…) était une contrainte majeure il y a encore quelques mois, elle n’est désormais plus la principale source d’inquiétude pour les TPE.

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image générée par l’IA

Des investissements compliqués pour les TPE

Au premier semestre 2024, seulement 11% des TPE ont réalisé des investissements. La hausse des taux d’intérêts est un frein à l’investissement pour près de 40% des très petites entreprises.

L’argent comme nerf de la guerre, en cette période d’instabilité, les TPE tentent d’améliorer voire de stabiliser leur trésorerie. 45% D’entre elles parviennent d’ailleurs à la stabiliser. 

En revanche, signe d’une période plus compliquée pour elles, 47% d’entre elles observent une détérioration de leur trésorerie au premier semestre 2024 par rapport à celle du dernier semestre 2023.

L’inflation toujours problématique

Bien que les prix augmentent de moins en moins rapidement, l’inflation reste toujours présente. l’inflation impacte l’activité de 83% des TPE. Hausse des matières premières, hausse du loyer, l’inflation a de lourdes conséquences pour les plus petites entreprises.  

Pour 84 % des TPE, la hausse des charges externes (carburant, énergie…)  a un impact sur l’entreprise. Derrière, la hausse des prix des matières premières et des marchandises, impact 80% des TPE de Nouvelle-Aquitaine. Dans le même temps, 34% des TPE ont augmenté la rémunération de ses salariés. 66% des TPE n’ont elles pas pu ou pas souhaitée le faire.

Pour faire face à l’inflation, les TPE sont parfois contraintes de s’organiser. 48% d’entre elles, ont ainsi dû augmenter leur prix de vente. 19% d’entre elles ont dû changer de fournisseurs. A l’inverse, 37% des très petites entreprises de Nouvelle-Aquitaine n’ont pris aucune mesure face à l’inflation.

Cependant, la plupart des TPE restent pessimiste face à une supposée baisse de l’inflation. 90% d’entre elles n’anticipent pas une baisse de l’inflation au cours du premier semestre 2025. 

Des activités inégales face aux résultats.

Malgré des résultats mitigés pour les TPE de Nouvelle-Aquitaine, certains secteurs d’activité s’en sortent mieux que d’autres. Dans le secteur de la beauté et de l’esthétique, 8 TPE sur 10 ont bénéficié d’une hausse ou d’une stabilité de leur chiffres d’affaires au cours des 6 derniers mois. Contre 7 sur 10 au précédent semestre. 

Le transport se porte bien également 70% des TPE dans ce secteur d’activité enregistrent un volume d’activité stable.

A l’inverse, d’autres secteurs sont plus en peine, les services aux particuliers n’est en ce moment, pas un secteur prospère, 90% des TPE enregistrent une baisse ou une stabilité de leur chiffres d’affaires au premier semestre 2024.

Déjà compliqué, le secteur de l’hôtellerie/restauration ne voit pas d’amélioration. Comme au précédent semestre, 1 TPE sur 2 déclare une baisse de son chiffre d’affaires au premier semestre 2024.

Des perspectives inquiétantes pour le deuxième semestre 2024

Alors que l’année n’est pas encore terminée, les TPE ont encore de nombreuses préoccupations. 45% d’entre elles s’attendent à une baisse de leur chiffre d’affaires au cours du 2e semestre 2024. 55% des TPE sont, elles, plus optimistes, en projetant une stabilisation (43%) ou une hausse (12%) de leur chiffres d’affaires. 

La baisse de la clientèle est la principale source d’inquiétudes pour les très petites entreprises. 63% d’entre elles ont peur de voir leurs ventes diminuer

En deuxième position, la hausse des prix des matières premières et des marchandises reste une source de préoccupation pour 52% des TPE.

Afin de se diriger vers des jours plus ensoleillés pour l’économie des TPE, 31% d’entre elles estiment qu’une hausse du pouvoir d’achat des clients permettrait de développer et pérenniser leur entreprises. 24% estiment qu’une baisse des charges pourrait également avoir un effet positif sur les comptes de l’entreprise.

Les TPE de Nouvelle-Aquitaine en chiffres :

44 %

des TPE enregistrent une baisse de leur activité par rapport au premier semestre 2023

11 %

des TPE ont réalisé des investissements

3 %

des TPE voient même leur chiffre d’affaires baisser de plus de 50 %

83 %

des TPE impactées par l’inflation

34 %

des TPE ont augmenté la rémunération de ses salariés

48 %

des TPE ont ainsi dû augmenter leur prix de vente

90 %

d’entre elles n’anticipent pas une baisse de l’inflation au cours du premier semestre 2025.

70 %

des TPE dans le secteur du transport enregistrent un volume d’activité stable.

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