En direct du MIPIM 2025 à Cannes : L'agglomération Sophia Antipolis vise l'excellence et présente ses futurs projets immobiliers

Avec plus de 2 650 entreprises implantées sur un territoire de 2 400 hectares, Sophia Antipolis est surnommée la Silicon Valley Française. Domicile de plusieurs entreprises issues de secteurs stratégiques tels que l’Intelligence Artificielle, la Cybersécurité ou encore la Santé, Sophia Antipolis abrite 5 500 chercheurs et 44 500 emplois. Signe du développement de la technopôle, plus de 1 500 emplois y sont créées chaque année. 

Afin de rester la plus grande technopole d’Europe, Sophia Antipolis continue sa croissance et multiplie les projets immobiliers de grande ampleur. À l’occasion du MIPIM, le plus grand salon immobilier du monde, la Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis et Jean Leonetti son président, a présenté les futurs projets : « Au MIPIM, la technopole de Sophia Antipolis et la communauté d’agglomération ont l’habitude de présenter leur projet. Leur projet passé, leur projet en cours, leur projet futur. » explique Jean Leonetti.

Un rythme effréné pour Sophia Antipolis, qui, chaque année au MIPIM présente un nouveau projet immobilier afin de toujours répondre aux besoins de la première technopole d’Europe : « La crédibilité, elle passe par le fait que chaque année, on présente un projet. L’année d’après, on présente son exécution et presque l’année suivante, on coupe le premier ruban. Donc cette stratégie, qui est une stratégie de l’excellence, de la dynamique et de la crédibilité, on la maintient sur Sophia Antipolis. » ajoute Jean Leonetti.

Le MIPIM a également été l’occasion pour la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis de lancer de manière plus concrète, le projet ecotone « dont le concept, est une montagne habitée. On fait rentrer la nature dans l’immeuble »  annonce Philippe Journo Président de la Compagnie de Phalsbourg promoteur du chantier.

Un projet important pour Sophia Antipolis dirigé par l’architecte, de renommée mondiale, Jean Nouvel comme l’explique le Président de la Communauté d’agglomération, Jean Leonetti, : « Le projet Écotone, c’est un projet très ambitieux parce que d’abord, c’est l’entrée de Sophia. Ensuite, c’est un projet Jean Nouvel, qui est un des plus grands architectes. »

Un projet immobilier, « à la fois innovant et écologique » réalisé avant tout pour le bien-être des occupants : « On est dans une vision du XXIᵉ siècle, où on peut aller travailler dans des belles conditions, avec un projet très écologique, qui est très tourné autour des utilisateurs puisqu’il y aura le plus grand club de sport de toute la Côte d’Azur, avec « Métropolitan » qui va y ouvrir son plus grand club de sport. » annonce Philippe Journo.

Le lieu sera également très vivant et écologique : « Il y aura de l’hôtellerie, il y aura des restaurants et tout ça pour que les gens qui y travaillent, travaillent dans les meilleures conditions possibles, soient fiers de travailler à Sophia Antipolis et que pour les entreprises, ça soit aussi, en termes de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) une signature de leur engagement. » continue le Président de la Compagnie de Phalsbourg.

Le MIPIM a également été l’occasion pour la Communauté d’agglomération et le promoteur de signer officiellement les premiers baux commerciaux d’entreprises qui, dans le futur, viendront s’installer au sein d’ecotone. Parmi elles, la firme espagnole de salle de sport haut de gamme « Metropolitan » ou encore le siège social de la société d’autoroute « Escota ».

Sur les lieux du chantier, le terrassement a, lui, déjà débuté, la fin des travaux est prévu d’ici deux ans et demi, c’est en tout cas ce qu’espère Jean Leonetti : « On peut espérer que dans deux ans et demi, on coupera les rubans et qu’on y trouvera, bien entendu, beaucoup d’entreprises qui seront des entreprises phares de Sophia Antipolis. »

Outre ce projet colossal, Jean Leonetti et Sophia Antipolis ont également présenté ou représenté d’autres chantiers tel que le projet Alpha : « Le projet Alpha, va être livré à la fin de l’année, avec toutes les startups qui vont pouvoir émerger de l’université de Sofiatec, qui vont pouvoir se développer dans le pôle Alpha. Mais ce sont aussi des projets de demain. Et dans ces projets de demain, il y a le projet Oclosone, que l’on mène avec la ville de Valbonne et la communauté d’agglomération, pour faire en sorte qu’il y ait un pôle à l’entrée de Sophia qui soit un pôle de formation d’ingénieurs. » 

Des chantiers qui répondent à des besoins auxquels doit répondre la technopole si elle veut continuer sa croissance exponentielle : « On a besoin de loger nos étudiants, on a besoin d’avoir des écoles d’ingénieurs. Quand on pense qu’on a 2 000 emplois d’ingénieurs sur Sophia Antipolis, qui ne sont pas pourvus et que la France, malheureusement, produit peu dans ces filières, il faut qu’on ait cette dynamique » admet Jean Leonetti.

De nombreux projets donc pour la technopole azuréenne qui prévoit de sortir de terre des bâtiments qui doivent désormais répondre aujourd’hui à des critères environnementaux afin de minimiser au maximum leur empreinte carbone : « Les constructions d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes constructions d’hier. Hier, on arrivait à Sophia, on faisait du parking avec du goudron qui s’étalait autour de l’entreprise et puis on faisait une entreprise. Maintenant, on fait les parkings dans le sous-sol et quand vous regardez le pôle Alpha qui est en train d’être finalisé, on voit bien qu’avec la géothermie des sondes qui descendent de 120 mètres dans le sol pour récupérer la chaleur et le froid, et puis le photovoltaïque, on a des bâtiments qui, à la fois, n’aggravent pas les phénomènes d’inondation, mais en plus permettent d’avoir un équilibre énergétique. »

Malgré ces contraintes, Sophia Antipolis continue son développement et multiplie les projets immobiliers avec un maître-mot : la qualité. « Le choix, c’est l’excellence. Ce n’est pas le volume, c’est l’excellence » estime Jean Leonetti. 

Afin de garder son attractivité, et de rester la première technopole d’Europe, Sophia Antipolis investit massivement, chaque année, 150 entreprises s’y installent.