Gard : La Communauté de Communes De Cèze Cévennes met ses agriculteurs à l'honneur au Salon des Maires

« Aujourd’hui, la Communauté de communes De Cèze Cévennes a tenu à être présente et surtout à valoriser, et mettre en avant les produits locaux », explique Olivier Martin, Président de la Communauté de communes. L’élu souligne l’ambition de « mettre en valeur l’économie locale ».

Le territoire dispose d’atouts considérables pour développer son agriculture. « C’est la Communauté commune qui a la plus grande réserve foncière agricole, mobilisable avec 3000 hectares. Aujourd’hui, 600 hectares sont travaillés. Il nous en reste à mobiliser 2400 », précise Olivier Martin. Cette réserve foncière importante ouvre la voie à « une mutation agricole et de diversifier ce qui se fait aujourd’hui ».

Jean-Christophe Payan, Vice-président en charge de l’environnement et de l’agriculture, insiste sur la place centrale accordée au secteur agricole : « Dans le cadre des projets de développement de De Cèze Cévennes, nous avons toujours mis l’agriculture et le soutien aux agriculteurs au centre des préoccupations ». Cette approche ne se limite pas aux aspects économiques mais englobe « les vocations plurielles en termes d’entretien des paysages et d’aménagements ruraux ».

L’élu défend une vision inclusive de l’agriculture locale : « On oppose souvent les agriculteurs traditionnels aux agriculteurs paysans. Et en fait, il y a de la place pour tout le monde ».

La Communauté de communes développe plusieurs axes pour dynamiser son agriculture. En matière de tourisme, elle propose « des destinations agritouristiques pour mettre en avant le rôle structurant de l’entretien des paysages pour l’attractivité des territoires », ainsi que « des journées immersives pour aller à la rencontre du travail des agriculteurs ».

Un travail de fond a été entrepris pour fédérer les producteurs : « Nous sommes allés à la rencontre des agriculteurs en leur proposant un intérêt potentiel sur le fait de se regrouper », explique Jean-Christophe Payan. « Nous avons eu des retours extrêmement positifs avec la nécessité d’apprendre à se connaître entre eux ».

Cette démarche répond à un besoin identifié chez les agriculteurs : « Ils ont souvent le sentiment d’être assez isolés, de ne pas forcément partager leurs problèmes, mais surtout leurs objectifs et leurs performances », observe le Vice-président. 

L’objectif est de « mettre en place une certaine communauté avec l’espoir que ça crée un mieux vivre pour les agriculteurs et peut-être des intentions d’installation ».

Cette stratégie de valorisation s’inscrit dans une volonté plus large de reconnaissance d’une profession « qui connaît des crises et qui n’est souvent pas assez mise en avant », conclut Jean-Christophe Payan.