kurage
#Innovation #Recherche #RechercheMedicale #Sante #StartUp #VieDesEntreprises #AuvergneRhoneAlpes #Lyon
Fiona Urbain
7 novembre 2022 Dernière mise à jour le Lundi 7 Novembre 2022 à 17:00

La start-up lyonnaise Kurage s’est donnée pour ambition de conquérir le marché européen des biotechnologies avec sa neuroprothèse pilotée par une intelligence artificielle. Explications.

Kurage est une startup créée en 2020, qui se donne pour mission de redonner la mobilité aux personnes qui l’ont perdue. L’entreprise a développé une neuroprothèse qui se présente comme une seconde peau, équipée de capteurs ainsi que d’électrodes d’électrostimulation neuromusculaire, pilotée par une intelligence artificielle capable de remplacer les fonctions motrices du cerveau des personnes neurolésées.

Une solution innovante, développée en partenariat avec les laboratoires de l’ENS / le CNRS et plusieurs centres hospitaliers.

Le marché mondial des équipements de rééducation devrait atteindre 16,6 milliards de dollars d’ici 2025, contre 12,9 milliards de dollars en 2020. En 2019 l’Europe représentait 34% du marché global des équipements de rééducation, devant l’Amérique du Nord (27%) et l’Asie Pacifique (23%). Cette tendance devrait se confirmer jusqu’en 2025. 

Des initiatives politiques portées par la Commission Européenne en faveur d’une prise en charge plus sûre des patients en rééducation, dynamisent le marché européen et expliquent son positionnement de leader devant les autres régions du monde. On retrouve parmi ces initiatives la spécialisation des centres de rééducation, impliquant des soins plus adaptés et des personnels mieux formées aux pathologies des patients.

« Le nombre de personnes survivant à un AVC dans les pays de l’Union Européenne devrait passer de 3,7 millions en 2015 à 4,6 millions en 2035. Avec cette hausse du nombre de survivants, les besoins des établissements de soins prenant en charge des patients post AVC seront plus importants à l’avenir », indique Rudi Gombauld, CEO & cofondateur de Kurage. « La Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg sont les marchés ou il y aura le plus de besoin», ajoute-t-il.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *