Avec ses 80 000 habitants, le Grand Montauban, est, selon son président Thierry Deville, « un territoire d’avenir à la croisée des chemins ». Le point sur la situation économique et touristique du territoire avec la ligne à grande vitesse qui donnera un coup d’accélérateur. Pour mieux rayonner l’Agglomération vient de se doter d'ailleurs d’un club des Ambassadeurs.
Mobilité & TGV
« Le Grand Montauban est un territoire d’avenir à la croisée des chemins », formule Thierry Deville, président de l’intercommunalité. À 2h de la Méditerranée, de l’océan, des Pyrénées et situé sur l’axe de Paris et de Bordeaux ». Et de rappeler que « la mobilité est l’enjeu des cinq prochaines années ».
C’est pourquoi l’arrivée annoncée du TGV à l’horizon 2030 a de quoi réjouir. « Cette ligne va solutionner beaucoup de problèmes, d’abord l’accès à Paris, 2h50 c’est une métamorphose de nos relations avec la capitale. Mais aussi la capacité de mettre en relation les métropoles entre elles : la gare de Bressols (N.D.L.R. la future gare sera à 8km au sud de Montauban) va se trouver à 10 min de Toulouse, à 1h de Bordeaux. »
Économie & foncier
Parmi les enjeux associés, le foncier « et la capacité de le céder dans des conditions optimales ». Si la population augmente, il devient plus urgent que jamais au yeux du président de réaliser la voie de contournement par le nord de Montauban.
Le tissu des entreprises est fortement axé sur la sous-traitance de l’aérospatial et l’agroalimentaire. Lesquels ont réagi différemment durant la crise. « Et on est en train de se positionner très fortement sur le tourisme. C’est un élément clef de l’économie. Si on veut exister, il faut rayonner », souligne Thierry Deville.
D’où le club des Ambassadeurs dont l’agglomération vient de se doter. « Qui mieux que les gens qui travaillent et qui vivent sur le territoire sont le plus à même de pouvoir impulser une dynamique ? ».
Tourisme & MIB
Cet été, les visiteurs à la journée sont revenus : ils ont été 8 000 en juillet dans l’agglomération et plus de 11 000 en août. Après une baisse de la fréquentation à la fin des grandes vacances, septembre est reparti en flèche (56 % de plus qu’en 2020). Il s’agit d’une clientèle plutôt familiale et de proximité. 25 % des excursionnistes viennent du Tarn-et-Garonne, puis de la Haute-Garonne, du Lot et du Tarn.
Le « ticket d’entrée » est bien le musée Ingres Bourdelle (MIB). Entièrement refait, il réserve des surprises à chaque étage : les dessins d’Ingres, ses toiles mais aussi les collections qu’il a léguées, les sculptures de Bourdelle, jusqu’au sous-sol avec l’incroyable salle du Prince Noir.
« Les touristes sont captés par le MIB, il nous appartient ensuite de les diriger vers l’ensemble du territoire », rappelle Michel Cornille, vice-président de l’Office de tourisme et maire d’Escatalens.
Nadine Bon, vice-présidente et adjointe de quartier montalbanaise, détaille les nombreuses pépites du département: « Bruniquel, Saint-Antonin-Noble-Val, Moissac, la pente d’eau de Montech, le canal latéral de la Garonne, port Canal et ses aménagements… »
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