À l'occasion de la Journée Découverte des matériaux RUBI au centre Afpa d’Albi (Tarn), l'organisme de formation et la société de fabrication d'outils et machines ont mis en avant les professions du BTP au moyen de rencontres B2B et d’ateliers pratiques. Un secteur porteur sur un territoire en demande. Reportage.
Ce 28 février, la Journée Découverte des matériaux RUBI, organisée par le centre d’Afpa d’Albi, dans le Tarn, a permis de présenter les outils de coupe céramique de l’entreprise. Tout au long de l’événement, les démonstrations ont illustré les différentes capacités des matériaux en question.
« Le métier de carreleur est le premier à bénéficier de cette journée de découverte mais cela touche d’autres métiers : plombier, agent de maintenance du bâtiment, électricien, explique Claudine CARAYOL, Responsable de formation au Centre Afpa d’Albi. Donc on les fait intervenir sur les ateliers présentés aujourd’hui afin de pouvoir toucher les entrepreneurs de ces différents métiers. »
Au total, près d’une quarantaine de stagiaires se sont succédés sur les ateliers de maçonnerie, carrelage, plomberie afin de s’exercer, avec de nouveaux outils, au perçage, à la coupe, au façonnage, ou au ponçage. Par ailleurs, le pôle accueil a répondu aux questions des visiteurs qu’ils soient demandeurs d’emploi et de stage, ou bien en charge de la dizaine d’entreprises représentées pour l’occasion.
Un partenariat gagnant-gagnant entre l’Afpa et l’entreprise RUBI
« L’entreprise est née dans la ville de Rubi, d’où son nom, à côté de Barcelone, raconte Marie VIDAL, Responsable de l’entreprise RUBI en Occitanie. Ce sont deux frères qui ont inventé le premier coupe-carreau à système hydraulique en 1951. Aujourd’hui, nous sommes représentés dans 150 pays au monde et la filiale France, qui vient de souffler ses 25 bougies, est notamment implantée, ici, dans le Tarn. »
Un département rural, en proximité de Toulouse, mais aussi de départements comme le Lot et l’Aveyron. C’est dans ces petites villes que l’on trouve les artisans menant un véritable travail de proximité. Mais pour assurer le bien de leurs clients, ils ont la nécessité de trouver des stagiaires fiables et qui aiment autant leur métier que la technique. Résultat : le territoire de l’ex-Midi-Pyrénées, est en demande concrète de ce travail de carreleur.
Maxime ROQUE, stagiaire en formation carreleur-chapiste au centre Afpa d’Albi témoigne :
ECOMNEWS. Comment se déroule votre formation ?
Maxime ROQUE. « J’ai démarré la formation le 17 octobre et je vais la terminer le 26 avril. La formation est divisée en trois principaux modules : le premier concerne la pose sur les revêtements verticaux, le deuxième sur les revêtements horizontaux, et le troisième correspond à la réalisation de chapes et de poses scellées. La formation c’est 90 à 95% de pratique en ateliers mais aussi de chantiers pédagogiques. J’ai eu la chance de faire deux chantiers pédagogiques avec un collègue à moi ; on nous a demandés de refaire le sol d’un bureau à l’Afpa et de rénover les vestiaires d’un atelier. Donc c’était super d’être en immersion chantier et de sortir un peu de l’atelier. »
ECOMNEWS. Quelle répartition entre théorie et pratique ?
M. R. « Sur une semaine, je ne fais que de la pratique du lundi au jeudi et je dédie le vendredi matin à la théorie parce qu’on a un suivi de cours théorique et un dossier professionnel à écrire. Le reste du temps, quand je ne suis pas sur les chantiers pédagogiques, je suis en atelier pour tester plein de choses car les méthodes évoluent. Je me fixe mes objectifs pour que, demain, quand on me le demandera sur un chantier, je serais prêt. J’utilise le temps que je passe ici pour me préparer de la meilleure façon possible. »
Pourquoi avez-vous choisi de vous former sur ce métier ?
M. R. « On est sur quelque chose de très technique et de très pointilleux. C’est pour ça qu’il est important de faire une formation. On ne s’improvise pas carreleur. Il y a plein de notions à savoir et un coup de main à acquérir. En plus on peut naviguer autour de ce métier ; on peut faire de la plomberie, de la rénovation, du placo, etc. On peut faire plein de choses donc moi j’aime bien aussi cet aspect polyvalence : on peut faire des sols, des extérieurs, des dallages de piscine, on peut faire beaucoup de choses. »
Crédit images : ©Sébastien Lottier / Afpa