En Occitanie, les créations de postes décélèrent dans le privé ce trimestre, comme au niveau national. Néanmoins, la masse salariale versée par les entreprises demeure dynamique grâce à un salaire moyen par tête en hausse.
Au deuxième trimestre 2023 en Occitanie, les effectifs salariés du secteur privé ne progressent que de 0,1% en trois mois, soit un millier de postes supplémentaires, après une hausse de 0,6% au trimestre précédent. Sur un an, les effectifs augmentent de 1,4%.
Fin juin 2023, la région a créé 21 850 postes de travail au cours des douze derniers mois contre 54 350 sur la même période fin juin 2022. Ce ralentissement des créations d’emplois ce trimestre concerne l’ensemble des régions de France.
Dans le tertiaire hors intérim, le nombre de créations de postes est quatre fois plus faible ce trimestre qu’au précédent (+0,2% sur trois mois). Le rythme de croissance des effectifs faiblit dans les activités scientifiques et techniques. Les effectifs salariés marquent le pas dans les autres activités de services ainsi que dans le commerce tandis que les activités immobilières perdent des postes au deuxième trimestre.
Dans l’industrie, les effectifs poursuivent leur progression ce trimestre (+0,3% sur trois mois) : l’aéronautique reste le moteur de l’emploi industriel et concentre à lui seul les deux tiers des postes créés sur un an dans l’industrie. Le recul de l’emploi salarié se confirme dans la construction au deuxième trimestre (-0,6% sur trois mois).
Pour la première fois depuis 2016, les effectifs salariés fléchissent sur un an dans la construction.
Crédit Photo ci-dessus : Compagnon du devoir – BTP ©Jérémy Flament
Ce trimestre, l’emploi ne progresse plus que dans quatre départements de l’ouest de la région. Parmi les trois départements français les plus dynamiques au deuxième trimestre, deux sont en Occitanie : les Hautes-Pyrénées et l’Ariège. A l’inverse, le Gers et la Lozère enregistrent les plus fortes baisses d’effectifs en France.
Enfin, la masse salariale versée ce trimestre progresse de 1,1% sur trois mois, au même rythme qu’en France. Cette hausse est portée par le salaire moyen par tête dont la progression est en partie liée à la revalorisation du SMIC au 1er mai 2023.