Occitanie : L’emploi salarié du secteur privé résiste mais les créations de postes ralentissent

En Occitanie, les effectifs salariés continuent de progresser ce trimestre mais le ralentissement des créations de postes se confirme néanmoins. La masse salariale versée par les entreprises reste dynamique, soutenue par la hausse du salaire moyen par tête.

Au troisième trimestre 2023 en Occitanie, les effectifs salariés du secteur privé progressent de 0,3 % en trois mois, après une faible croissance au trimestre précédent (+0,1 %). Sur un an, les effectifs sont en hausse de 1,2 %.

Le ralentissement du rythme des créations de postes se confirme : 19 200 postes ont été créés sur un an, soit deux fois moins qu’au cours des douze mois précédents. L’Occitanie fait toutefois partie des cinq régions métropolitaines les plus créatrices d’emploi sur un an.

L’emploi reste dynamique dans l’industrie en Occitanie et croît de 0,8 % au cours du dernier trimestre. Sur un an, 5 200 postes ont été créés dont les deux tiers dans la fabrication de matériel de transport. L’Occitanie est la région où l’emploi industriel augmente le plus fortement, sur trois mois comme sur un an.

Dans le tertiaire hors intérim, les effectifs continuent de progresser sur trois mois mais le rythme des créations de postes ralentit sur un an. L’hébergement‑restauration est le secteur du tertiaire où l’emploi progresse le plus ce trimestre (+1,5 %).

En revanche, la chute des effectifs se poursuit dans la construction. L’emploi recule pour le troisième trimestre consécutif (-0,4 %) et la construction perd 1 400 postes sur un an.

Au troisième trimestre, l’emploi salarié résiste dans la majorité des départements d’Occitanie et reste très dynamique en Haute- Garonne, porté par le secteur de l’aéronautique. Ce département concentre les deux tiers des postes créés en région sur les douze derniers mois. Avec les Hautes-Pyrénées, il figure parmi les trois départements métropolitains les plus créateurs d’emploi sur un an.

Enfin, la masse salariale versée ce trimestre progresse de 1 % sur trois mois et de 5,7 % sur douze mois. Ce dynamisme est porté par le salaire moyen par tête dont la hausse est en partie liée aux revalorisations successives du Smic, en janvier et mai.