À la Caisse d’épargne Côte d’Azur, l’année 2022 était sous le signe des chiffres historiques portés par une excellente dynamique commerciale. Le PNB en progression de 1,8 % atteint 363,5 millions d’euros, 3,8 milliards d’euros de crédits ont été accordés et plus de 13 500 Azuréens ont rejoint, l’an dernier, cette banque azuréenne. Des résultats qui permettent à l’équipe de monter sur le podium national des Caisses d’épargne. Reportage
Plus proche, plus utile…, les résultats 2022 de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur confirment plus que jamais cette devise de la banque azuréenne. Le nombre d’Azuréens qui lui ont fait confiance est en hausse avec 13 542 nouveaux clients et ils sont actuellement près de 675 000, soit un Azuréen sur cinq !
En 2022, la Caisse d’Epargne a accordé près de 3,8 milliards d’euros de crédits aux habitants et aux acteurs économiques du territoire et Claude Valade, le Président du Directoire, ne cache pas sa satisfaction : « C’est la même couverture qu’en 2021, les PGE en moins, et toujours une très belle belle dynamique sur les professionnels. »
En effet, les Azuréens ont confié 17,1 milliards d’euros d’épargne à la banque en 2022. Autant ont été distribués en crédits aux particuliers pour 30 000 projets de vie dont 7500 projets immobiliers. En ce qui concerne les professionnels, les crédits sont également en hausse : +6,6 % aux entreprises locales, +3,3 % aux professionnels de l’immobilier et +8,6 % aux professionnels.
Un résultat net historique de 92 M€
Le PNB pour l’exercice 2022 est à 363 millions d’euros, en hausse de 1,8 % par rapport à 2021, « dans un contexte qui n’a pas été évident avec la forte hausse des taux, précise Jean-Yves Morin, membre du Directoire en charge du pôle finances et expertises. Mais le dynamisme de notre activité crédit compense l’effet taux, ce qui fait qu’avec ce PNB nous avons un résultat net historique à 92 millions, contre 83 millions en 2021. »
Cette belle performance permet à la banque azuréenne de rester sur le podium de la rentabilité des Caisses d’Épargne au niveau national avec un coefficient d’exploitation, qui est l’indicateur de la rentabilité, à 59,10.
« On peut aussi noter le coût du risque, un indicateur clé pour la banque, qui est en dessous de notre budget, explique J.-Y. Morin. Le dernier chiffre qui est la solidité et la résilience de l’établissement avec 1,85 milliard de fonds propres ce qui montre bien, avec 18,10 % de ratio de solvabilité, que le modèle des banques coopératives en France est un modèle très résistant. »
Un soutien aux filières porteuses du territoire
Au plus près de ses clients, la Caisse d’Epargne développe depuis des années des filières spécialisées dans les secteurs d’activités porteurs sur le territoire.
« On a poursuivi le déploiement de la Nautibanque et de la Vitibanque, précise le Président du Directoire. Depuis le début de l’année 2023, on met à disposition de notre clientèle une filière territoire tourisme et on a réorganisé notre pôle premium à destination de la clientèle patrimoniale. Le pôle immobilier a été aussi réorganisé pour mieux accompagner les professionnels de l’immobilier dans les périodes à venir qui risquentde devenir un peu plus complexes. » indique Claude Valade.
250 recrutements en 2022
L’année 2022 a été très dynamique en termes de recrutement. « C’est l’année où on a le plus recruté de notre histoire, souligne avec fierté Claude Valade. 253 embauches dont 123 en CDI ».
Autres faits importants et innovants : le parcours talents de la Caisse d’Epargne pour accompagner et développer les talents ainsi que le nouveau Bachelor Banque Omnicanal, un parcours destiné à recruter des profils en reconversion professionnelle.
Le mécène du territoire
Les chiffres parlent d’eux mêmes sur l’engagement solidaire et philanthropique de la Caisse d’épargne Côte d’Azur : 988 743 € consacrés à la RSE, 84 198 € versés à 11 projets solidaires, 211 projets « micro crédit » accompagnés pour 1556 K€.
Le mécénat est surtout sportif, la Caisse d’épargne étant le partenaire premium des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Françoise Lemalle, Présidente du Conseil d’orientation de surveillance, n’oubliera pas de souligner que le trois-mâts, le Belem, soutenu par la Caisse d’épargne depuis 44 ans, transportera la flamme olympique de la Grèce à Marseille.
« Nous soutenons les associations sportives locales et venons de compléter notre team de la CECAZ avec l’arrivée de Léo Bergère, triathlète et champion du monde en titre. Nous soutenons aussi les jeunes talents, c’est le cas de la Toulonnaise Anaëlle Couette qui joue sur un violoncelle d’une qualité remarquable propriété de la CECAZ. »
Pour quelles perspectives ?
Selon Claude Valade, l’exercice 2023 sera moins historique que 2022. « On peut toujours espérer le mieux ! On aura une activité forte à destination des clients, on va continuer à déployer de nouveaux moyens pour accompagner le territoire, assure-t-il. Notre code génétique c’est de financer l’économie, mais globalement aujourd’hui, avec la montée des taux et la problématique de l’inflation, la continuation du conflit en Ukraine et tous les éléments des contextes macroéconomique… font qu’il y ait peu de chance pour que l’exercice 2023 soit aussi bon que celui de 2022, conclut le Président du Directoire de la CECAZ.