La région Auvergne-Rhône-Alpes, première au classement des régions industrielles de France accueillait la nouvelle édition de VIVA FABRICA aux Usines Fagor-Brandt à Lyon. Le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC) et l’École Française du Béton (EFB) ont présenté aux jeunes générations les métiers de l’industrie cimentière et les engagements de la filière pour réduire son empreinte carbone et imaginer les matériaux de demain.
Forte de plus de 76.000 emplois industriels uniquement sur la Métropole de Lyon, la région Auvergne-Rhône-Alpes tient le statut de la première région industrielle de France.
Preuve de la forte concentration des métiers dans ce secteur, la région Auvergne-Rhône-Alpes abrite 59% des offres émises dans le secteur de l’Industrie cimentière en France en 2021 et 57% en 2022.
Recruter et accompagner les jeunes talents : enjeu essentiel pour une industrie cimentière en pleine mutation
L’industrie cimentière est le premier acteur pour répondre aux enjeux de décarbonation. Pour atteindre cet objectif et cette transformation nécessaire, elle doit s’appuyer sur la nouvelle génération de talents et appuyer la formation des futurs métiers de l’industrie qui façonneront le monde économique de demain. L’enjeu de recrutement et de formation est donc plus que jamais essentiel pour la filière.
« Contrôle des émissions, économie circulaire, biodiversité, captage du carbone, notre filière fait face à de nouveaux défis et se réinvente pour écrire une nouvelle page du récit industriel. Faire émerger de nouvelles compétences et former les jeunes générations aux nouveaux métiers liés à l’environnement et la qualité n’est pas un besoin, c’est une nécessité. »
« Dynamique, innovante et engagée pour un monde responsable, l’industrie cimentière figure au premier rang pour repenser notre société, et ce grâce aux jeunes, car ce sont eux qui feront le monde de demain ! » indique Laure Helard, Déléguée Générale du Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC).
Sur le chapitre de l’emploi, la filière doit faire face à un double défi : améliorer l’attractivité pour répondre aux besoins actuels de l’industrie et accompagner la montée en compétence des collaborateurs.
Métiers en tensions, métiers émergents : répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain
La filière ciment et béton réalise de nombreuses actions pour répondre à la dynamique d’évolution et aux nouveaux grands défis sociétaux : renforcer l’attractivité des métiers de l’industrie auprès des femmes, proposer une grande variété de métiers avec de nombreuses perspectives de carrière, intégrer les nouvelles technologies pour la transition écologique et énergétique.
Face à la problématique du trop grand pourcentage de séniors dans le secteur de l’emploi industriel, elle doit également renouveler ses équipes pour des métiers en tension tels que conducteur d’engins, techniciens de maintenance, rondier, opérateur de salle…
La transition énergétique et écologique au coeur de l’industrie cimentière
Pour atteindre l’objectif principal qui est de diminuer l’empreinte carbone de ses matériaux et répondre à l’objectif de -80 % d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, le secteur ciment et béton investit massivement et intègre des technologies innovantes au cœur de ses procédés.
Pour porter cette nouvelle révolution industrielle, de nouveaux métiers voient le jour ou connaissent de fortes évolutions dans les compétences attendues : technicien de valorisation des combustibles alternatifs, technicien logistique combustibles et matériaux de substitution, technicien environnement.
L’industrie cimentière emploie de multiples profils à différents niveaux de qualification, du CAP au niveau ingénieur, ce qui en fait un secteur particulièrement dynamique, riche en opportunités et en évolution de carrière.
Quelques chiffres clés sur l’emploi et la formation dans l’industrie cimentière
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